Le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels reconnaît le droit de tout individu et les membres de sa famille à un niveau de vie suffisant, à même de lui fournir ses besoins en termes de nourriture, et de logement, et son droit à une amélioration continue de ses conditions de vie. 

Conscient de l’importance de l’effectivité des droits économiques, sociaux et culturels dans la garantie d’une vie décente et la réalisation de la justice sociale et le développement durable, le CNDH place ses droits au cœur de ses orientations stratégiques.

Dans cette optique, et dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie du Conseil basée sur le principe de l’effectivité des droits, le CNDH a organisé en 2019 une série de concertations thématiques élargies, avec la participation des CRDH, des acteurs institutionnels et non institutionnels en plus des partenaires. Ces concertations ont donné lieu à des rapports et avis sur l’effectivité d’un certain nombre de droits économiques, sociaux et culturels, tels que le travail, l'éducation, la santé et le logement, ainsi que les droits linguistiques, qui revêtent une grande importance dans la stratégie du Conseil .Cela se reflète également dans les avis qu'il élabore, les mémorandums adressés à la Commission spéciale sur le nouveau modèle de développement, ou dans ses propositions et recommandations visant à renforcer l'effectivité des droits dans les politiques publiques juste après la déclaration gouvernementale, ainsi que dans ses rapports annuels et thématiques.

Le Conseil plaide pour la promotion des droits culturels, que ce soit en soutenant la mise en œuvre des recommandations du rapport sur le nouveau modèle de développement, qui souligne l'importance de la culture dans le développement global, ou en appliquant les projets gouvernementaux liés à la question culturelle visant à assurer la prospérité de l'identité plurielle du Maroc, à renforcer les valeurs de citoyenneté, à faciliter l'accès aux expressions artistiques et à encourager la créativité, ainsi qu'en poursuivant les efforts pour rendre officielle la langue amazighe.

Dans ses rapports annuels, le Conseil plaide également pour le renforcement des compétences linguistiques parmi les fonctionnaires et les administrateurs qui fournissent des services publics dans les régions amazighophones, et pour la poursuite des efforts visant à intégrer la langue amazighe dans les écoles et les universités, dans les tribunaux et les autres administrations publiques, ainsi que pour la préservation globale du patrimoine amazigh au Maroc.
 

Actualités

Bibliothèque