Dans le cadre de l'élaboration d'une étude du Haut-commissariat aux droits de l’Homme (HCDH) sur les bonnes pratiques issues de l'Examen périodique universel, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a pris part à la réunion virtuelle qui s’est tenue le 16 juin avec le HCDH, l’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’Homme (GANHRI) et l’association UPR-Info à propos de la contribution à la mise en œuvre des recommandations de l’examen périodique universel (EPU).
A cet égard, le CNDH a mis en exergue ses actions en matière de reporting, d’accompagnement du parlement, du plaidoyer, de la formation et du renforcement du système national de la protection.
En matière de Reporting, le CNDH a rappelé son plaidoyer pour la mise en œuvre des recommandations rejetées par le gouvernement, telle que l'abolition de la peine de mort. Des recommandations qu’il a reprises dans son rapport annuel de 2019.
Tout en précisant qu'une grande partie des recommandations de l’EPR concerne la législation, le CNDH a mis en exergue ses actions de coopération avec le parlement, notamment l’atelier sur l'EPU tenu en décembre 2019 et le mémomorandum sur le projet du code pénal.
Concernant le plaidoyer pour la mise en œuvre de ces recommandations, le CNDH a mis l’accent sur la campagne qu’il a menée en vue d'abolir le mariage des enfants dans les 12 régions (le mariage des mineurs a fait l'objet de 8 recommandations de l'EPU).
Cette rencontre a constitué aussi une occasion pour souligner l’importance de la formation des acteurs, notamment à travers l’Institut de Rabat-Driss Benzekri pour les droits de l’Homme et du renforcement du système national de la protection des droits de l'Homme, par la création des trois mécanismes dont le mandat est assuré par le CNDH. Il s’agit du Mécanisme national de prévention de la torture, le Mécanisme de recours pour les enfants victimes de violation de leurs droits et le Mécanisme de protection des droits des personnes en situation de handicap.