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Le groupe de travail Entreprises et droits de l’Homme de l'Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l'Homme (GANHRI), dont le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) est membre, a tenu une visioconférence le 10 mars 2020.

A l’ordre du jour de cette réunion, un débat sur le statut du Groupe de travail Entreprises et droits de l’Homme, la communication de ce groupe, ainsi que son plan d’action pour 2020-2021.

Le groupe de travail s’est fixé trois objectifs principaux, à savoir : le renforcement de la collaboration des institutions nationale des droits de l’Homme (INDH) dans le domaine des droits de l'Homme; la promotion de la mise en place de plans d’action nationaux à l'échelle mondiale, le renforcement du mandat des INDH par rapport à la mise en œuvre du traité contraignant sur les entreprises et les droits de l’Homme, et enfin la définition du rôle des INDH dans la diligence raisonnable.

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Un focus est fait également sur le changement climatique, la transformation numérique et le sport et les droits de l'Homme.

A titre de rappel, le groupe de travail Entreprises et droits de l’Homme est composé des membres des INDH des pays suivants : l’Inde et les Philippines (Réseau Asie Pacifique Forum), la Bolivie et l’Equateur (Réseau des INDH des Amériques), l’Allemagne et le Portugal (Réseau des INDH de l’Europe) et le Malawi (en représentation du Réseau des INDH africaines).

Il est à rappeler aussi que le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies a adopté en juin 2011, une résolution définissant des « Principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’Homme », articulé autour de trois piliers fondamentaux : l’obligation de protéger incombant à l’État; la responsabilité des entreprises de respecter les droits de l’Homme et la nécessité d’un accès plus effectif des victimes de violations des droits de l’Homme par des entreprises.

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