Dans le cadre de sa participation à l'ouverture du Sommet mondial des droits de l'Homme qui s'est tenu à San Salvador, capitale du Salvador, la Présidente du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) et Présidente du Réseau mondial des institutions nationales des droits de l'Homme (GANHRI) a mis en exergue le rôle de leadership joué par les pays du Sud, dont le Maroc, dans les débats internationaux sur la migration.

Amina Bouayach a mis en exergue, à cet égard, le rôle central joué par les pays du Sud, principaux initiateurs du Pacte mondial sur les migrations, adopté à Marrakech, au Maroc. La présidente de la GANHRI n'a pas manqué de rappeler dans ce contexte une réalité internationale préoccupante : à ce jour, aucun pays du Nord n'a ratifié la Convention internationale sur la protection des travailleurs migrants et de leurs familles...

Considérant que les questions migratoires et celles relatives aux droits des migrants sont des questions universelles liées à la dignité humaine, Amina Bouayach a indiqué que cette dignité n'est tributaire ni de la couleur, ni de la croyance, mais « c’est un droit fondamental qui doit être respecté pour tous les êtres humains sur un pied d'égalité », a-elle-dit.

La présidente de la GANHRI a également insisté sur la nécessité de la participation, sous toutes ses formes, de toutes les catégories, y compris les migrants.

Le sommet de Salvador, qui se tient dans un contexte où les droits des migrants sont aujourd'hui menacés dans plusieurs régions et pôles internationaux, s’est fixé comme objectif de mettre en avant la contribution des pays du Sud dans la conduite des débats internationaux sur les droits de l’Homme et la définition de leurs concepts. Un objectif sur lequel la Présidente du CNDH n’a eu de cesse d’insister durant différentes occasions régionales et internationales.