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En sa qualité de présidente du Conseil national des droits de l'homme (CNDH) et de l'Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l'Homme (GANHRI), Mme Amina Bouayach a lancé un appel aux Systèmes onusien et international en vue de renforcer la coopération entre les institutions nationales des droits de l’Homme (INDH)            et les mécanismes onusiens pertinents.

C’était dans le cadre du débat annuel sur la coopération technique et le renforcement des capacités tenu lors de la 59ème session du Conseil des droits de l'Homme à Genève.

Dans un contexte de plus en plus complexe : recul du multilatéralisme, restrictions budgétaires, tensions géopolitiques, et une remise en cause de l’universalité même des droits fondamentaux, Mme Bouayach a insisté sur la nécessité « de jeter des passerelles solides entre les dynamiques nationales locales et les normes internationales ».

 

« Garantir les droits humains ne se résume pas à la transposition de textes. C’est avant tout défendre la dignité humaine dans toutes ses dimensions, prévenir les violations, et répondre, avec rigueur et humanité, aux préoccupations des citoyens », a-t-elle dit non sans conviction. 


A cet égard, la présidente du CNDH a également souligné l'importance d'un dialogue structuré et continu entre les INDH et les mécanismes nationaux responsables du suivi et de la coordination de la préparation des rapports des États au système des Nations unies, soulignant que cette interaction est nécessaire pour ériger les recommandations internationales en politiques publiques concrètes et globales.  


La présidente de la GANHRI a saisi cette occasion pour rappeler l'importance de l'indépendance des INDH. « Une indépendance mesurée à l’aune des Principes de Paris, en vue de de permettre à ces institutions, d’exercer pleinement leur triple mission : prévention des violations, protection des victimes, et promotion de la culture des droits humains », a-t-elle dit.
Cette intervention prononcée le 4 janvier 2025 à Genève s’inscrit en droite ligne d’un plaidoyer international de la GANHRI, dans lequel sa présidente, Mme Bouayach a appelé à renforcer et consolider le rôle des institutions nationales au sein du Système des Nations unies à New York, comme c'est le cas au siège des Nations unies à Genève.


"Les droits de l'Homme ne sont pas un choix. Ils sont au cœur des fondements de toute société juste et résiliente".
 

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