Conformément à son mandat et prérogatives, le CNDH souhaite contribuer, à travers ce document, à cet« examen de conscience objectif » auquel le chef de l’Etat invite tous les Marocains et Marocaines. Contribution qu’il veut en conformité avec les dispositions de la Constitution, et avec les engagements nationaux et internationaux du Maroc.
En effet, pour une institution nationale de défense et de promotion des droits de l’Homme comme le CNDH, la refondation de l’école marocaine et la progression sur la voie de la protection et le respect des droits humains, sont les deux faces d’un même projet de société. Un projet qui fait de la réforme du système éducatif le levier majeur pour transformer la société en vue de la rendre plus juste, plus solidaire et plus développée. L’éducation constitue, en ce sens, l’un des leviers clés de l’appropriation de la culture et du référentiel des droits de l’Homme, dans la mesure où elle permet d’habiliter les citoyennes et les citoyens à prendre en charge leur devenir et à consacrer l’exercice de leurs droits et obligations en connaissance des termes du contrat social qui les lie à l’Etat, aux institutions et aux communautés d’appartenance.