Conférence de presse organisée le mercredi 12 octobre à 10 heures au siège du Conseil national des droits de l’Homme à Rabat
La journée mondiale contre la peine de mort - célébrée chaque année le 10 octobre - portera lors de cette vingtième édition sur le thème « la peine de mort : un chemin pavé de torture ».
La Coalition marocaine contre la peine de mort, le Conseil National des Droits de l’Homme, l’Observatoire Marocain des Prisons, et Ensemble contre la peine de mort en lien avec les réseaux abolitionnistes : le Réseau des parlementaires, le Réseau des avocats, le Réseau des journalistes et le Réseau des enseignants, entendent à cette occasion renouveler et intensifier leur plaidoyer pour l’abolition de la peine de mort en invitant notamment, le gouvernement à voter en faveur de la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies appelant à un moratoire universel sur l’application de la peine de mort en décembre 2022.
La question de l’abolition de la peine de mort est devenue une thématique avec une forte charge symbolique et occupe de plus en plus de place dans le dispositif international de droits de l’Homme. La dynamique de son abolition avance à grands pas et notre pays gagnerait à s’engager dans le chemin de l’abolition comme il l’a prouvé en observation un moratoire de fait sur son application depuis bientôt trente ans.
En effet, la tendance universelle est à l’abolition de la peine de mort. Au total, plus des deux tiers des Etats -144 Etats - ont aboli la peine capitale en droit ou en pratique. Le Deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, visant à abolir la peine de mort, est aujourd’hui ratifié par 90 Etats. Au sein de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), 33 Etats sur 57 ont aboli ou observent un moratoire de fait sur l’application de la peine de mort.
Cette journée mondiale, est l’occasion de sensibiliser l’opinion publique et les responsables politiques sur la cruauté de cette peine inique et son inefficacité à combattre le crime et de promouvoir, notamment auprès des jeunes générations, le principe d’une justice sans peine de mort.
Soyez les bienvenus au siège du CNDH pour couvrir cette conférence de presse.