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Herzenni déballe tout

Ahmed Herzenni a succédé à Driss Benzakri à la tête du CCDH (Conseil consultatif des droits de l’Homme) le 31 mai 2007. Il est originaire de Guercif et est docteur en sociologie.

Arrêté le 22 février 1972, en raison de ses activités politiques au sein de la gauche marxiste, il est resté en détention à Derb Moulay Chérif jusqu’au 10 mars 1972, pour être ensuite transféré à la prison centrale de Ghbeyla à Casablanca où il est demeuré jusqu’en août 1973. Il a aussi connu la prison centrale de Kénitra où il est resté jusqu’au 22 août 1984.

Depuis, A. Herzenni militait au sein de l’ex-GSU (gauche socialiste unifiée) puis au sein du PSU jusqu’en 2003. Année où il a quitté cette formation et avait créé le mouvement Appel Citoyen. Quand il est devenu secrétaire général du conseil supérieur de l’enseignement, il a quitté ce mouvement.

Herzenni a occupé la ‘Une’ de tous les media, ces derniers temps, suite à ses déclarations lors de l’émission Hiwar diffusée en direct le 11 mars par la première chaîne nationale de télévision.

Il avait révélé que Mustapha Mouatassim l’avait informé en 2005 de l’existence d’un projet terroriste qui se préparait au Maroc. «Mouatassim que je connais bien a pris attache avec moi pour m’informer qu’un ancien membre de la Chabiba Islamya l’avait contacté pour le prévenir que des armes étaient entrées au Maroc et que des cibles terroristes étaient en train d’être définies. J’ai pour ma part contacté un ami, en relation avec les autorités pour le mettre au courant», avait-il déclaré.
Herzenni est également médiatisé en raison du débat relancé suite à la dernière session du CCDH qui est en pleine restructuration. Mais également en raison des réactions du Forum marocain pour la Vérité et la Justice qui vient d’adresser une lettre aux membres du CCDH leur demandant la mise en œuvre des recommandations de l’IER (Instance équité et réconciliation), notamment en ce qui concerne le volet relatif à la présentation des excuses par l’Etat.

Sur tous ces sujets et bien d’autres, Ahmed Harzenni a livré au Reporter ses points de vue. Entretien.

Restructuration et nouveau plan d’action du CCDH

Le CCDH a tenu la semaine dernière sa 29ème session qualifiée par les membres du Conseil de très importante. Qu’avez-vous abordé lors de cette session ?

Il y avait deux points à l’ordre du jour de cette session. Le premier concernait des amendements au règlement intérieur du CCDH. Le second était relatif au plan d’activité du Conseil pour l’année 2008. Les deux points ont fait l’objet de débat et puis il y a eu accord sur les propositions que j’avais faites concernant l’amendement du règlement intérieur et aussi en ce qui concerne le plan d’action.

Nous avons entendu parler d’une grande divergence entre les membres du CCDH lors de cette session. Qu’en est-il au juste ?

Des divergences il y en a toujours. Effectivement il y a eu débat. Mais, en dernier lieu, ce qui importe, c’est le résultat. Comme je l’ai dit, il y a eu adoption unanime, aussi bien du règlement intérieur que du plan d’action.

Est-ce que ces amendements apportent du nouveau dans la restructuration du CCDH ?

Bien sûr. Maintenant, nous avons un nouvel organigramme pour le Conseil. Et il fallait que cet organigramme soit reflété dans le règlement intérieur. Cela a été fait. Il fallait également tenir compte de la création de quelques bureaux administratifs régionaux du CCDH. Cela a été fait également.

Il s’agissait aussi d’éclaircir le rapport entre le CCDH et le Centre de Documentation, d’Information et de Formation. Ce Centre dépendait auparavant du ministère des droits de l’Homme, quand ce ministère existait. Mais quand il a été dissous, il fallait trouver une domiciliation au Centre. Il y a eu alors une décision royale de le rattacher au CCDH. Il fallait donc tenir compte de ce rattachement et en même temps de la nécessité de faire bénéficier le centre d’une certaine autonomie. Ce qui devait être également intégré dans le nouveau règlement.

La question relative à l’indemnisation des membres du CCDH a été, selon nos sources, l’un des points de divergences. Est-ce vrai ?

Sur ce point, il faut être clair. L’appartenance au CCDH se fait sur la base du bénévolat. Mais quand les membres du CCDH se déplacent pour assister à la session ou l’une des activités d’une commission du Conseil, ils encourent des frais et font des sacrifices. Il a été donc estimé qu’il était équitable de prévoir des indemnités pour les frais supportés par les membres. Il ne s’agit sûrement pas de salaires, ni de compléments de salaires, ni de jetons de présence… C’est une simple indemnisation de frais supportés par les membres du CCDH.

Dans le cadre de la restructuration du CCDH, il est question de créer des antennes du Conseil dans plusieurs localités. Quels sont les objectifs de ce projet ?

La justification de cette décentralisation de l’administration du CCDH, je peux la résumer en quelques mots. Jusqu’à maintenant, par la force des choses, le CCDH a surtout travaillé sur l’héritage de l’Instance Equité et Réconciliation.

Mais nous comptons en finir avec cet héritage au cours de cette année 2008. Que va faire alors le CCDH au-delà de 2008 ? Il va revenir à ses tâches d’origine qui sont la protection et la promotion des droits de l’Homme. Cela sera fait avec une concentration sur les droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux. Cette approche va exiger une certaine proximité par rapport aux citoyens. C’est dans cette perspective que nous envisageons la création d’antennes du CCDH.

Le CCDH sera donc représenté dans toutes les régions ?

Disons qu’il le sera dans les régions les plus éloignées qui sont aussi les plus marginalisées.

Vous prévoyez combien d’antennes ?

Nous n’avons pas encore décidé puisque nous sommes encore en train de débattre de cette question.

Le CCDH publie depuis un certain temps des bilans annuels de ses activités. Mais le dernier rapport tarde à sortir. Pourquoi ?

Nous avions publié le bilan de l’année 2006 et nous sommes en train de finaliser celui de 2007. Quand il sera prêt, il sera publié. Certes, il y a eu un peu de retard, mais ceci est dû au fait que nous avons eu des tâches imprévues à accomplir durant l’année écoulée. Je signalerais en particulier le suivi des observations des élections de 2007. Il y a eu aussi tout le travail qui a été effectué en vue de créer le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger. Nous avons donc été un peu divertis par ces deux opérations de nos tâches propres.
C’est surtout cela qui explique le retard que vous avez remarqué.

L’héritage de l’IER

L’un des points sur lesquels le CCDH est critiqué, est l’application des recommandations de l’Instance Equité et réconciliation (IER). Quels sont les volets que le CCDH n’arrive pas encore à mettre en oeuvre ?

Il n’y en a pas. Le CCDH agit sur le plan de toutes les recommandations de l’IER. Evidemment, il est plus avancé sur certaines recommandations que sur d’autres. Mais il n’y a aucune recommandation de l’IER qui ait été négligée. Je dirais même, que pour certaines, le travail est pratiquement achevé. C’est le cas par exemple en ce qui concerne les indemnisations individuelles. C’est un travail qui a été pratiquement accompli. Le Maroc est même l’un des pays pionniers en la matière. Je ne vais pas nommer les pays, mais il y en a qui ont acquis la réputation d’être des pionniers dans ce domaine. Et bien, si vous enquêtez un petit peu, vous allez vous apercevoir qu’après plus d’une dizaine d’années, aucune victime n’a été indemnisée. Sachant que dans ces pays-là, les indemnités ont été plafonnées à des sommes dérisoires, comparativement à ce qui a été versé à nos victimes au Maroc.

Quelles sont alors les recommandations sur lesquelles vous êtes encore un peu en retard ?

Je crois que si l’on veut être objectif et loyal, s’il y a un peu de retard, c’est sur le sujet de l’insertion sociale de certaines victimes et la réintégration d’autres dans des services publics auxquels ces victimes appartenaient avant qu’elles n’aient subi des dommages.

Mais, sur ce plan également, nous avons un accord avec la primature pour accélérer la résolution de ces problèmes. Sur tous les autres plans, je vous le répète, nous sommes très avancés. Et ce, qu’il s’agisse des indemnisations, de la distribution de cartes médicales, de la réparation collective, de l’élucidation de la vérité sur les cas de la disparition… Sur tous ces plans, nous sommes avancés.

Nous venons également d’ouvrir le chantier des réformes législatives et institutionnelles qui devraient garantir le non retour des abus du passé. Je crois que nous sommes bien à jour.

« Pour les années de plomb, l’Etat s’est déjà excusé ! »

Dans une lettre adressée par le Forum Vérité et Justice aux membres du CCDH, les rédacteurs insistent beaucoup sur la recommandation de l’IER relative aux excuses à formuler par l’Etat aux victimes des années de plomb. Qu’en est-il de l’application de cette recommandation ?

Cette lettre ne m’a pas été adressée et donc je n’en ai pas eu connaissance. Mais puisque vous me posez la question sur les excuses je vais y répondre.

Ce que l’IER avait recommandé c’est que le Premier ministre se présente devant la nation et reconnaisse les torts qui ont pu être infligés à certaines personnes ou à certaines collectivités par le passé et demande en même temps des excuses. C’est ça ce que l’IER avait demandé. Qu’est ce qui s’est passé ?

Premièrement, quand l’IER et le CCDH envoient des notifications à une victime concernant son indemnisation, cette notification est toujours accompagnée d’une lettre où la responsabilité de l’Etat pour les dommages subis par la personne concernée est explicitement reconnue.

Deuxièmement, quand le rapport final de l’IER avait été rendu à Sa Majesté, vous vous rappelez certainement que SM l’avait immédiatement approuvé et avait ordonné sa publication et sa diffusion la plus large possible. Et ce, à l’intérieur du pays comme à l’extérieur. On peut donc en déduire que SM a été extrêmement satisfait des résultats du travail de l’IER. Ce qui a poussé SM à prendre à son compte cette recommandation concernant les excuses.

Si vous vous souvenez bien, dans le discours que le Souverain avait prononcé à cette occasion il avait explicitement parlé de «assafh al jamil», c’est à dire le noble pardon. En faisant une recherche linguistique, on se rend compte que «pardon» est un mot beaucoup plus fort que «excuse».

A mon avis et de l’avis de toutes les personnes sensées, en prenant sur lui-même de prononcer ce mot, SM a rendu caduque la recommandation de l’IER stipulant que le Premier ministre devrait présenter des excuses devant la nation.

Troisièmement, le Souverain n’a pas prononcé le discours en question dans une salle close. Il l’a fait en présence des membres de l’IER, d’un grand nombre de victimes et devant des familles de victimes avec lesquelles SM a eu un contact direct. Nous avons vu à la télévision des embrassades très émouvantes d’ailleurs.

A mon avis, cela clôt le chapitre des excuses.

La liste des disparus et les résultats de l’ADN sont pour plus tard

Sur un autre chapitre il y a des familles de disparus qui demandent que le CCDH dresse une liste des personnes victimes de la disparition forcée. Est-ce que c’est faisable ?

Oui c’est faisable et ce sera fait. Seulement, on ne publie pas une liste digne de ce nom, chaque fois qu’un cas est résolu. On attend d’avoir fini le travail. Quand tout le travail sera fini, à ce moment là, on publiera une liste et pas avant.

Mais il y a des gens qui ont mal interprété ce que j’avais dit, lors de l’émission Hiwar. Je n’ai pas dit que nous n’allions pas publier de liste parce que certaines familles ne veulent pas de médiatisation… Ce que j’ai dit, c’est que certaines familles, effectivement, ne veulent pas de médiatisation actuellement. Dans ce cas là, on respecte la volonté des familles. Mais, la question de la liste n’a rien à voir. On publiera une liste quand on aura terminé le travail à ce sujet.

Une opération de prélèvement d’ADN auprès des victimes des disparus avait été effectuée il y a des mois, mais on n’en voit toujours pas les résultats. Pourquoi ?

Les analyses ADN ont été commencées. Mais elles prennent du temps. Quand elles seront terminées, nous en donnerons également les résultats.

Est-ce qu’on peut avoir une idée sur le nombre de familles concernées par ces analyses ?

Là aussi, cela dépend des familles. Parce qu’il y a des familles qui acceptent les conclusions de l’IER sans discussion. Et il y a des familles qui exigent une analyse ADN. Donc le débat continue jusqu’à maintenant avec les familles. Il y en a qui tiennent aux analyses ADN et il y en a d’autres qui ne voient pas ce que ces analyses pourraient ajouter.

Ce que le public doit savoir concernant les analyses ADN, c’est que ce ne sont pas, contrairement à ce que l’on pense, des recettes magiques. Au contraire, d’autres approches plus classiques peuvent, dans certains cas, être plus fiables que les analyses ADN.

En tout cas, dans les cas où une telle analyse s’impose et où il est possible d’y recourir, on le fait ou on va le faire.
Nous avons un programme d’analyses ADN, quand il sera terminé, ses résultats seront publiés.

Affaire Belliraj, Ahmed Herzenni s’explique…

Dans un autre volet, à propos de l’affaire du réseau Belliraj, vous aviez déclaré lors de l’émission Hiwar que Mustafa Mouatassim vous avait fait des confidences que vous aviez, à votre tour, transmises à un responsable. Pouvez-vous nous apporter plus d’éclaircissements à ce sujet ?

Il n’y a vraiment aucun autre éclaircissement à apporter. C’est-à-dire qu’on m’avait posé une question sur un fait ponctuel et j’ai vraiment dit tout ce que je savais sur la question. Je n’ai rien à ajouter et je n’ai rien à cacher sur le sujet. Mais ce qui m’a surpris, c’est l’utilisation qui a été faite par certains de cette déclaration.

C’est-à-dire ?

Certains ont voulu y voir un blanchiment de Mouatassim. D’autres y ont vu le contraire.

Et qu’est ce que vous en pensez, vous ?

Moi, en tout cas, je ne pense pas que ce que j’aie incriminé Mouatassim ou que je l’aie innocenté. Je le répète, on m’a demandé de confirmer une information qui avait circulé concernant une assistance que m’aurait demandée Mouatassim. Je l’ai confirmée et j’ai dit tout ce que je savais sur la question. Pour moi, c’est terminé.

Est-ce qu’il n’est pas temps de divulguer le nom de la personne ou du responsable à qui vous avez transmis les révélations de Mouatassim ?
Je ne peux pas prononcer comme ça son nom. Car, il faudrait au moins le consentement de cette personne concernée.

Vous ne savez pas comment s’est propagée cette information que Mouatassim avait eu recours à vous ?

Quand Mouatassim s’était adressé à moi, il en avait également parlé, peut-être, à d’autres personnes. Ou alors, il l’a fait après son arrestation. Je ne sais pas !

En relation avec cette affaire, quelqu’un a diffusé, sous la forme d’un poisson d’avril, une information selon laquelle vous étiez arrêté. Quel est votre commentaire à ce sujet ?

D’abord, le mauvais goût de la chose m’afflige quelque part. Mais cela traduit, probablement l’amour que certaines personnes me portent.

Quelle est alors votre appréciation de toute cette affaire de Belliraj ?

Tout ce que je peux dire c’est que nous vivons dans un monde où la menace terroriste devient une réalité partout. Le terrorisme est pour moi quelque chose d’absolument abjecte dont il faut absolument prémunir la société marocaine. Maintenant, il faut le faire dans les règles de l’art. C’est-à-dire dans le respect de la loi. Je pense que cela a été fait dans le cadre de l’affaire Belliraj, de l’avis même des avocats des personnes arrêtées. Donc cela rassure.

Pourtant les familles des personnes arrêtées dans ce cadre affirment que leurs proches ont été portés disparus avant la date annoncée officiellement de leur arrestation…

S’il y a eu des arrestations à des dates qui ont précédé les dates déclarées, il faudrait le prouver. Ce que je sais, c’est que les personnes qui ont été arrêtées, en tout cas les plus connues d’entre-elles, ont été arrêtées aux dates qui ont été annoncées. Elles sont restées en garde à vue le temps que la loi le permet et elles n’ont pas été maltraitées. Ce sont les avocats de ces personnes arrêtées qui l’ont confirmé, y compris l’avocat de Belliraj lui-même.

« Un nouveau plan d’action pour la promotion des droits de l’Homme et de la démocratie sera lancé le 26 avril »

Un projet de plateforme citoyenne pour la culture des droits de l’Homme avait été annoncé il y a quelque temps, puis on n’en a plus entendu parler. Est-ce qu’il y a eu blocage quelque part ?

Cette plateforme avait été adoptée par l’ensemble des acteurs concernés. Et, en effet, il s’est posé le problème de sa mise en œuvre. Jusqu’à maintenant, il y a effectivement un retard dans ce processus. Mais la responsabilité n’incombe pas au CCDH. La responsabilité incombe plutôt aux associations de la société civile qui, à un certain moment, avaient préféré que la mise en œuvre de cette plateforme soit domiciliée ailleurs qu’au CCDH. Nous leur avons laissé le temps de réfléchir. Lorsqu’elles ont changé d’avis, car elles ont changé d’avis, nous avons repris le dossier en main et il n’est pas oublié. Dans les semaines qui viennent, la mise en œuvre de la plate forme citoyenne pour la promotion des droits de l’Homme va être relancée.

A côté de cela, il y a ce qu’on appelle le plan d’action pour la promotion des droits de l’Homme et de la démocratie. Là aussi, c’est un plan sur lequel on travaille déjà depuis quelques mois. Le lancement officiel de ce plan - et c’est là une première que je vous annonce - sera effectué le 26 avril prochain.

Donc, comme vous le voyez, rien n’est oublié.

Le Maroc est-il prêt à présenter son rapport sur les droits de l’Homme à Genève ?

Oui, le Maroc est très bien préparé pour présenter ce rapport. Nous avons déjà une indication de la réputation que le Maroc a gagnée sur le plan international, notamment dans le domaine des droits de l’Homme. Cette indication est le fait que deux femmes membres du CCDH ont été nommées au Conseil des Droits de l’Homme (CDH) à des postes éminents (NDLR : Halima Ouarzazi et Najat M’jid).

Herzenni, l’homme politique

J’ai quitté le PSU depuis juillet 2003. Je suis fondateur de l’Appel Citoyen qui s’est transformé en association tout à fait légale. J’étais nommé Secrétaire général du conseil supérieur de l’Enseignement et je n’avais plus le temps de me consacrer à cette association. J’ai donc quitté le bureau. A vrai dire, je ne suis plus l’évolution de l’association et je ne peux vous dire ce qu’elle est devenue aujourd’hui.
De toute manière, il s’agissait essentiellement d’un mouvement ponctuel qui, je crois, a rempli sa mission au moment où fallait qu’il le fasse.

Herzenni l’enseignant

Je suis toujours membre du conseil supérieur de l’enseignement (CSE) dont j’étais le Secrétaire général. Mais comme je ne peux pas cumuler deux grandes responsabilités, je ne suis donc plus Secrétaire général du CSE. En revanche, je suis toujours membre de ce Conseil.

Propos receuillis par Brahim Mokhliss, pour le Reporter (10-avril 2008- N°457)

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