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Réhabilitation des détenus : Le CNDH participe à l’ouverture de l’Université d'automne à la prison locale de Fès

‘L’exécution des jugements doit se faire dans le respect des principes des droits de l’Homme tels qu’ils sont énoncés par les conventions internationales et les législations nationales. Aussi, la responsabilité des établissements pénitentiaires est de réduire le hiatus entre le détenu et le monde extérieur en garantissant sa réhabilitation et sa réinsertion dans la société’. C’est en ces termes que s’est adressé Driss El Yazami, président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) aux participants à la séance d’ouverture de l’Université d'automne à la prison locale de Ras Al Mae à Fès, tenue le 20 septembre 2017.

Organisée par la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), cette rencontre qui s’est étalée sur deux jours a pour thème ‘la réhabilitation spirituelle des détenus’.

Pour le président du CNDH, placer cette rencontre sous le thème de la réhabilitation est un choix judicieux et réussi, au regard notamment des recommandations du Pacte international pour les droits civils et politiques et des Règles minima pour le traitement des détenus qui ont mis l’accent sur l’importance de la réhabilitation des détenus. Une réhabilitation qui peut prendre plusieurs formes : spirituelle, professionnelle, éducative, culturelle, sportive…

Tout en appelant à une évaluation de l’expérience marocaine dans ce domaine, M. El Yazami reste intimement convaincu que les programmes de réhabilitation ne sont pas adaptés à tous les temps et tous les lieux et qu’un programme ne peut être mis en œuvre qu’après une étude minutieuse de la catégorie ciblée.

Il a mis l’accent aussi sur l’importance de l’ouverture de l’établissement pénitentiaire sur son environnement (institutions, sociétés civiles…). C’est une gageure, a-t-il dit, de la réussite des programmes de formation.

Enfin, et tout en saluant l’initiative de lancement par la DGAPR, en coopération avec différents partenaires, d’une radio spéciale émettant de la prison, M. El Yazami a souligné que la réhabilitation, si elle concerne la communauté dans sa globalité, doit particulièrement prendre en considération la volonté et le désir du détenu de développer ses capacités et réussir son insertion sociale.