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Le rapport de l’ONU sur le développement humain arabe 2016 : vers une meilleure implication des jeunes dans leurs sociétés

 Une discussion-débat intitulée « Jeunes et approches : Regards sur le rapport sur le développement humain arabe 2016 (PNUD) » a été organisée, mercredi 15 février 2017, dans le cadre de la 23ème édition du SIEL.

Le choix du thème de cette discussion s’inscrit dans la thématique globale du stand du CNDH dédié cette année à la Jeunesse. Un thème riche certes, mais épineux d’où la nécessité de l’aborder de divers angles.

En présentant les principales recommandations du Rapport sur le développement humain arabe 2016  du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), M. Dahchor Ghafor, responsable de la promotion à la CRDH de Rabat-Kenitra a insisté sur « l’opportunité démographique » que représente la jeunesse arabe, telle que citée dans le rapport.

Une opportunité mal investie par les sociétés arabes qui continuent de considérer ce potentiel humain comme un fardeau entravant leur développement. Des sociétés ayant connu en 2011 des manifestations dirigées par les jeunes qui ont décrié les inégalités sociales et la corruption rongeant leurs pays.

 Le rapport, poursuit l’intervenant a présenté à cet effet, les plus grands défis qui bloquent l’émancipation des jeunes de ces pays et a conclu que :

 75% des jeunes interrogés ont considéré que la croissance économique demeure le premier défi à relever dans leurs sociétés, tandis que 14,78 % des questionnés ont répondu que la corruption reste le premier obstacle au développement, alors que  2,35% ont appelé au renforcement de la démocratie.

Des chiffres qui poussent à réfléchir davantage sur les moyens pour réussir une meilleure intégration des jeunes.

 Le rapport s’est étalé ensuite sur la situation difficile que subissent les jeunes dans les pays dévastés par la guerre dans la zone arabe, notamment en Syrie et en Iraq où 760.000 jeunes ont dû déposer leurs demandes d’asile en Allemagne, en quête d’un meilleur avenir…

Pour sa part, le directeur de l’Association Jeunes pour Jeunes, M. Ahmed Rizki s’est interrogé sur l’efficacité des approches présentées dans le rapport et a considéré que ce dernier s’est contenté d’étaler les problématiques touchant les jeunes dans les domaines de l’éducation, la santé, l’emploi…, sans pour autant donner de vraies approches de travail.

L’intervenant a ajouté que ledit rapport, en faisant son état des lieux de la situation globale de la jeunesse arabe, a adopté une démarche de génératrice qui omet les spécificités de chaque pays de la région, notamment le critère de la stabilité géopolitique.

De même, M. Rizki a fait savoir que le rapport onusien n’a pas présenté d’approches à même d’assurer une meilleure implication des jeunes dans leurs sociétés ou une proposition de conventions pouvant obliger les états signataires à vieller sur l’intégration de leurs jeunesses.

En guise de clôture, les intervenants ont appelé à définir une cartographie de besoins des jeunes,  et à une mise en place de moyens et d’outils pour l’élaboration de rapports nationaux sur les jeunes, tout en adoptant une démarche qui prend en considération les spécificités de chaque région, afin de garantir une forte implication des jeunes dans le processus de prise de décision.